13-08-2020|
3
minuten

La conduite électrique est en plein essor. Le nombre de chariots de transport interne à moteur électrique augmente depuis plusieurs années. On voit émerger de plus en plus de concepts d'énergie utilisables pour les chariots de magasinage et les chariots élévateurs électriques. Mais on peut aussi se brûler méchamment en cas de court-circuit. Nous rappelons dans ce blog quelques réalités importantes et nous vous livrons une série de conseils pratiques.

Il nous arrive de plus en plus souvent de croiser des véhicules électriques sur la voie publique. Mais dans les entrepôts et les ateliers de production, ils sont présents depuis bien plus longtemps. Cela n'a rien de surprenant, ils sont simples à utiliser et faciles à entretenir. Ce qui est parfaitement en phase avec la prise de conscience croissante des entreprises sur les questions d'énergie et d'environnement.

De nouveaux concepts d'énergie ingénieux comme les batteries au lithium-ion, les piles à combustible et les chariots hybrides intéressent de plus en plus de monde. Les alternatives sont plus écologiques et présentent en outre des avantages qui ne peuvent être que profitables au quotidien. Ainsi, l'énergie produite est mieux exploitée et le processus de charge peut être accéléré. Mais pour l'heure, c'est la batterie conventionnelle au plomb-acide qui reste la plus répandue.

Tension

Une batterie au plomb-acide chauffe facilement. Elle peut même devenir carrément brûlante si on ne suit pas correctement les procédures de mise en charge et d'échange. Manipuler les batteries et les chargeurs de façon prudente et réfléchie permet de prévenir des risques graves.

Une batterie de traction a une tension de 24, 48, 72, 80 ou 96 volts. C'est sensiblement moins que les 23 volts délivrés par les prises de courant domestiques. Cependant, un choc électrique suppose non seulement une tension mais aussi une intensité. Et sur un chariot élévateur ou de magasinage, celle-ci est sensiblement plus élevée qu'à la maison. Alors que l'intensité du courant dans un réseau domestique n'atteint généralement que 16 ampères, celle d'un chariot élévateur doté d'une batterie de 24 volts dépasse facilement les 700 ampères. Sur une batterie de 80 V développant 500 A, il faut vraiment faire très attention ! En effet, la puissance correspond à la formule Volts x Ampères.

Et contrairement au boîtier du compteur électrique à la maison, il n'y a pas de fusible entre la batterie et le chariot. En cas de court-circuit, le courant n'est donc pas automatiquement coupé.

Explosif et acide

La recharge d'une batterie peut générer du gaz détonnant. Ce gaz est très explosif et il suffit d'une petite étincelle pour provoquer des conséquences catastrophiques. Ce n'est pas pour rien si on interdit formellement de fumer à proximité d'une batterie. Cette interdiction s'applique aussi aux radios ou aux lampes qu'on a soi-même raccordées "en piquant le jus sur la batterie". Ceci peut avoir une issue catastrophique. Les chaînettes, les bracelets et même les outils sont aussi des générateurs potentiels de courts-circuits, qui ne doivent jamais entrer en contact avec les pôles de la batterie lorsqu'on échange une batterie ou lorsqu'on remplit les alvéoles.

Enfin, il faut encore citer l'électrolyte, cette substance agressive plus connue sous le nom d'acide de batterie. Avec son degré d'acidité élevé, ce produit peut causer de vilaines brûlures sur la peau et abîmer définitivement vos vêtements.

Les équipments de protection

Les équipements de protection individuelle sont donc indispensables lorsqu'on intervient sur une batterie. Tout comme la présence d'une douche oculaire et/ou d'un flacon d'eau stérile pour rinçage oculaire.

Recharges intermédiaires

Il faut également faire attention à la question des recharges intermédiaires. Pour garantir la durée de vie d'une batterie au plomb-acide, il importe que la batterie soit déchargée jusqu'à 20 % de puissance résiduelle avant de la recharger. Une recharge précoce aura un effet négatif sur la durée de vie d'une telle batterie. Si les recharges intermédiaires sont déconseillées avec des batteries au plomb-acide, elles sont au contraire recommandées avec des batteries de type lithium-ion.

Pour des batteries plus modernes comme les batteries au lithium-ion, au nickel-cadmium ou au gel, une station de charge supplémentaire peut s'avérer bien pratique. Avec ces batteries, les recharges intermédiaires sont au contraire recommandées. En outre, une recharge effectuée pendant la pause peut apporter ce petit supplément d'énergie dont on avait besoin pour terminer son travail quotidien. Quel que soit le type de batterie, l'essentiel est d'utiliser le bon chargeur.

L'employé reste déterminant pour garantir la sécurité au travail

Il va de soi que la mise en charge proprement dite doit toujours être effectuée correctement. Car même si la zone de charge de batteries répond à toutes les exigences techniques et même si vous avez pensé à prendre toutes les précautions, cela ne vous garantit pas encore un processus de charge parfaitement sûr. L'homme est et reste le principal facteur de risque. Si celui-ci ne dispose pas des connaissances appropriées, un accident est vite arrivé.

Topics: Energy

Charlotte De Coninck
Charlotte De Coninck | Linkedin

Digital Content Marketeer